Quand le diabète de type 1 sert de bonne excuse

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Parce qu’il faut bien trouver des aspects positifs au diabète, les personnes DT1 peuvent parfois s’en servir comme prétexte pour éviter ce qu’elles ne veulent pas faire. Oui, le diabète a parfois bon dos ! Par flemme ou manque d’envie, on vous écoute sur la manière dont le diabète de type 1 vous a sauvé·e·s de certaines situations. 

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Attention : cet article a vocation à être humoristique.

Ces excuses sont à consommer avec modération 🙂

Sécher les cours pour les ados, se dispenser de réunions  pour les adultes

Généralement, les cours de sport ne sont pas ce que les ados préfèrent au collège ou au lycée . « Si je fais du rugby, cela va arracher mon matériel ! » ; « J’ai la tête qui tourne ! » ou tout simplement « Dès que je fais du sport, je fais une hypo ! ». Merci au diabète d’avoir dispensé  Adélie, Roxanne et Enora de quelques séances. Cela a été un peu plus embarrassant lorsque le professeur de sport d’Aurélie a fait la démarche de consulter un médecin pour apprendre à gérer le diabète de type 1  et les éventuelles hypos de son élève.

Prendre le diabète comme excuse fonctionne aussi pour esquiver les évaluations. C’est le cas des contrôles de maths et d’espagnol pour Delphine qui a fait exprès de sauter le petit-déjeuner, mais qui a tout avoué quelques années plus tard. Pour Sady, Cindy et JC, direction l’infirmerie pour manger de petites sucreries et éviter les matières qu’ils·elles détestent. 

Adieu aux idées reçues ! Les parents aussi se servent parfois du diabète comme prétexte. Version maman d’enfant vivant avec un diabète de type 1  : “mon enfant peut demander à ne pas aller à la piscine parce que sans moi ce n’est pas possible de gérer correctement son diabète en faisant de la natation”. C’est le cas du fils de Gwen.

A la fac, Enora a pu avoir une personne pour prendre des notes à sa place via le relais-handicap. Et voilà comme le DT1 permet de s’éviter le maximum de cours magistraux, qui dans la plupart des cas ne sont pas obligatoires de toute façon.

« Allô le travail ? Je serai un peu retard ce matin, j’étais en hypo, j’ai mis un peu de temps à me resucrer ! » : c’est l’équivalent de la panne de réveil des personnes avec un diabète de type 1 !

« Allô la réu ? Oui, euh… Commencez sans moi, je dois me resucrer et gérer un peu mon diabète. J’arrive dès que possible ! » ; et hop ! exit la réunion barbante ! 

Se passer des dîners ou des réunions de famille

Comme dans la célèbre chanson de Bénabar “On s’en fout, on n’y va pas, on n’a qu’à… [dire que c’est le diabète ?]” ?

Quand il fait froid, qu’il pleut, on est beaucoup mieux sous son plaid qu’à sortir avec les copain·ine·s. « Désolée, je n’étais pas très bien toute la journée, je préfère me reposer et qu’on reporte notre soirée. Ça ne vous dérange pas ? ». Vanessa et Claire savent très bien faire.

Il y a aussi les repas et journées qui s’éternisent ; ceux où nos hôtes nous proposent de rester dîner pour prolonger l’invitation. « Ce serait avec plaisir mais je n’ai pas pris ce qu’il fallait pour gérer mon diabète. ». Diana et Sadjia savent de quoi elles parlent.  

Sinon, il y a simplement le retard… « Excusez-nous pour le retard. J’étais en hypo alors il a fallu que je mange un peu et que je me repose avant de partir. ». Ça marche à tous les coups pour Marie-Jo.

Manger ce dont on a envie 

Lorsque l’on est difficile en termes de dessert, il peut être facile de prétexter qu’à cause du diabète de type 1 , toutes les pâtisseries  ne sont pas bonnes  à notre équilibre glycémique. On oublie surtout de parler d’insulinothérapie fonctionnelle. N’est-ce pas Gladys ?

Du melon en début de repas ? Non merci. Ça ne va pas aller dans l’ingestion des glucides du repas. Pas vrai Marie ? 

Se sauver de situations délicates ou inconfortables

Alors là ! Le diabète de type 1 est prétexte à tout. Il n’y a qu’à vous citer. 

Estelle : « Un jour, mon père est venu me chercher au collège pour rentrer manger un mercredi midi. Comme à son habitude, il roulait un peu vite  sur une route de campagne quand un policier nous a arrêtés  et a rappelé mon père à l’ordre, lequel avait beaucoup de mal à rester de marbre. Alors, j’ai pris mon meilleur style d’actrice studio en lançant d’une voix  fébrile : « Papa, Papa ! Je fais une hypoglycémie, vite ! ». Le policier a compris que j’étais diabétique et nous a laissé passer. »

Maya : « Une fois en colonie de vacances, je ne voulais plus marcher alors j’ai simulé une hypo et le moniteur m’a portée sur son dos pour revenir à la colo. »

Amandine : « Quand j’étais ado, mes parents étaient toujours très inquiets quand je voulais sortir. Ils me demandaient de faire une glycémie pour m’autoriser à partir. Lorsque je savais que le résultat ne serait pas bon, j’utilisais les flacons de gouttes test de mon lecteur. Glycémie nickel, ni vu ni connu ! »

Domitille : « Un jour, ma sœur a pris mon téléphone. Elle ne supporte pas que l’on ait son téléphone pendant le repas. Je me suis donc permise de lui répondre que j’en avais besoin car mon appli est dessus ! Merci le lecteur de glycémie en continu ! »

Certain·e·s DT1 ont beaucoup d’imagination ?

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